logo

Atelier de restitution des résultats de l’Analyse Rapide Genre : une étape participative pour renforcer la réponse humanitaire sensible au genre

Home - Blog Detail

Cette analyse a permis de mettre en évidence les risques accrus de violence basée sur le genre (VBG), les besoins spécifiques non couverts en santé sexuelle et reproductive, ainsi que les barrières économiques freinant l’autonomie des femmes et des filles.

Afin de partager les résultats de cette enquête avec les acteurs concernés, SMM a organisé un atelier de restitution, structuré autour des étapes suivantes :

  • Accueil et présentation des participants ;
  • Mot de bienvenue de la coordination de SMM ;
  • Présentation du projet d’urgence
  • Restitution des résultats de l’enquête ;
  • Échanges interactifs avec les participants : questions, partages d’expériences et recommandations.

Des résultats révélateurs et une discussion riche

L’analyse a mis en évidence plusieurs défis majeurs :

  • Accès limité à la protection pour les femmes et filles déplacées ;
  • Inégalités d’accès à l’éducation pour les filles ;
  • Violences économiques persistantes ;
  • Faible intégration des femmes dans les mécanismes de prise de décision humanitaire.

Les participants ont salué la qualité des données présentées et ont formulé des recommandations pour renforcer la réponse humanitaire en intégrant une approche plus sensible au genre. Des engagements ont été pris pour mieux coordonner les efforts au niveau local.

Quelques données clés de l’analyse :

  • Il découle que 37,3% des femmes et filles sont des ménagères et n’ont quasiment pas de ressources pour leur survie ; 28,6% sont des commerçantes ; 15,6% travaillent dans l’agricultrice. Parmi elles on constate qu’un taux très réduit soit 1,1% s’occupent de l’élevage tandis que 17,4% ont d’autres moyens de substance comme la débrouillardise, la couture, vente des braises, eau sur la rue, transport de bagages (manutentionnaires occasionnelles), cultiver les champs pour d’autres personnes, prostitution (généralement “Sexe de Survie”) et bien d’autres petites tâches pour leur survie et trouver le pain quotidien.
  • Dans les zones d’étude, il ressort que les facteurs les plus importants qui favoriseraient les discriminations seraient : l’ethnie à 36,29%, le sexe à 27,14%, le handicap à 12% et 10% sont des facteurs non précisés. Par contre, on constate que le niveau d’alphabétisation (9,14%), l’âge (2,86%) et la religion (2,57%) influencent très peu les discriminations.

Cette activité s’inscrit dans une volonté de promouvoir une intervention humanitaire fondée sur des données de genre fiables, avec la participation active des femmes elles-mêmes. Elle marque également l’engagement continu de SMM pour une action humanitaire plus juste, inclusive et durable.

Pour plus d’informations ou pour obtenir le rapport complet de l’étude :
 smmukongomani@gmail.com
 www.sautiyamamukongomani.org

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Emergency Call

Lorem Ipsum is simply dumy text of the printing typesetting industry beautiful worldlorem ipsum.

Categories

SMM est une coalition d'ONG dirigées par des femmes dans la province du Nord-Kivu. En faveur de femmes, d’hommes, de jeunes et de personnes marginalisées

Menu

Domaines d'interventions

Nos Activités

Publications

Heure de Service

Nous restons ouvert pour vous acceuillir afin d'échanger d'avantage sur ce que nous faisons .

© 2023 Designed By NALEDI SERVICES