
Dans le cadre du projet « Fournir une protection d’urgence et un soutien aux moyens de subsistance des femmes et des filles touchées par les crises humanitaires dans l’Est de la RDC », une session de sensibilisation et de renforcement de capacités a été organisée ce 13 Mai 2025 à Goma réunissant des membres clés de la communauté, des acteurs locaux de protection, des autorités locales et des représentants d’organisations partenaires, les organisation membres du plates formes Sauti ya mama Mkongomani ,Autorités locales, WRA, les organisations locale partenaires de SMM.
Cette activité avait pour objectif principal de renforcer les connaissances des participants sur les mécanismes de protection des femmes et des filles survivantes de violences basées sur le genre (VBG), tout en favorisant une meilleure coordination communautaire dans la réponse aux cas de VBG.
Et spécifiquement :
– Sensibiliser les communautés sur les formes et impacts des VBG durant la crise et post crise humanitaire à travers les ateliers interactifs sur les droits humains et la protection sociale, utilisation des médias communautaires (radio, théâtre forum, affiches) pour diffuser les messages de protection.
-Améliorer l’accès aux services de l’accompagnement psychosociales et référencement vers d’autres structures prise en charge des femmes et filles exposées et victimes de VBG durant la crise et post crise
– Faciliter la mise en place d’une cartographie des différents intervenants dans les différentes zones du projet.
La session a débuté par un mot de bienvenue adressé par le chargé de projet Jimmy Muhima, saluant la mobilisation des acteurs communautaires et soulignant l’importance de l’engagement collectif dans la lutte contre les VBG.
Une présentation détaillée du projet a suivi, mettant en lumière les objectifs, les zones d’intervention, les bénéficiaires cibles. Le projet vise à répondre de manière urgente aux besoins de protection, mais également à soutenir les moyens de subsistance des femmes et des filles affectées par les conflits et l’instabilité dans l’Est de la RDC.
Ensuite, une thématique centrale a été abordée : « Comprendre la protection et les violences basées sur le genre ». Cette session a permis aux participants de clarifier les concepts clés liés à la protection, d’identifier les formes de VBG les plus courantes dans leur communauté et de réfléchir aux causes profondes et aux conséquences de ces violences sur les survivantes.
Une explication sur la technique de monitoring et la protection et les outils de collecte d’informations sensibles liées aux VBG, les principes éthiques à respecter, ainsi que les mécanismes de prévention et d’alerte communautaire.
La journée s’est poursuivie avec un travail en groupe autour de la cartographie des intervenants actifs dans la protection, l’identification des structures de référencement existantes, et la réflexion sur les rôles que chaque acteur communautaire peut jouer pour une meilleure coordination des services offerts aux survivantes.
À l’issue de la session, les participants ont exprimé leur satisfaction et leur volonté de renforcer leur collaboration dans la lutte contre les VBG. Plusieurs recommandations ont été formulées, notamment le renforcement du système de référencement local, la mise en place de comités de vigilance communautaires et la poursuite des séances de renforcement de capacités pour toucher un plus large public.
Cette activité marque une étape importante dans la mobilisation des communautés locales pour la protection et l’autonomisation des femmes et des filles, et s’inscrit pleinement dans l’approche communautaire promue par le projet.

